« En cherchant des informations sur l’utilisation du carburant dans l’aviation, je suis tombé sur un rapport de recherche qui ressemblait étrangement à votre article sur les voitures électriques. Ce rapport étudiait tous les aspects du rendement énergétique des compagnies aériennes de l’avant-guerre jusqu’à nos jours. Il constatait que, sur une base de consommation de carburant par passager et par kilomètre, l’avion moderne le plus rentable, l’Airbus A380, venait juste d’égaler les avions à pistons de la série Lockheed Constellation dans les années 1950. Comme ceux des voitures, les moteurs à réaction sont devenus moins économes en carburant suite à l’augmentation de leur vitesse. Il a fallu 50 ans pour retrouver une consommation par passager et par kilomètre similaire à celle de l’ère des moteurs à pistons. Compte tenu des avancées en matière de moteurs, de matériaux et d’aérodynamisme, on ne peut qu’imaginer à quel point une version moderne du Constellation à turbopropulseur serait économe en carburant tout en volant à la même vitesse qu’un avion à réaction moderne. »
Merci bien, Paul. Je n’ai rien à ajouter. « Fuel efficiency of commercial aircraft », Dutch National Aerospace Laboratory, novembre 2005. Extrait du résumé :
« Ce rapport fait état de l’évolution du rendement des avions commerciaux depuis leur apparition dans les années 1930. Les estimations actuelles, telles que l’amélioration de 70 % souvent citée dans le rapport spécial du GIEC sur l’aviation et l’atmosphère planétaire, ne tiennent pas compte des chiffres de l’ère des avions à pistons. À partir d’analyses ascendantes (micro) et descendantes (macro) du rendement énergétique des avions, nous pouvons conclure que les derniers avions à pistons ne consommaient pas plus de carburant que la plupart des avions à réaction modernes. »