Des chercheurs ont calculé les niveaux minimum de consommation énergétique nécessaires pour vivre de manière décente. Mais, qu’en est-il des niveaux maximum ?
Se concentrer sur l’efficacité energétique, c’est rendre indiscutables nos modes de vie actuels.
Moduler la demande en fonction de la disponibilité de l’énergie faciliterait la transition vers les énergies renouvelables, en rendant ces modèles énergétiques bien plus réalistes qu’ils ne le sont aujourd’hui.
Adapter la production d’énergie pour satisfaire la demande électrique sur le réseau à chaque instant rend la transition énergétique à la fois complexe, coûteuse, lente et peu durable.
Contrairement aux énergies solaire et éolienne, l’énergie humaine est disponible sans intermittence, quelle que soit la saison ou l’heure de la journée.
La société de l’information promet de dématérialiser la société et de l’adapter au développement durable, mais la bureautique moderne et le travail intellectuel sont aujourd’hui des activités qui consomment énormément d’énergie, ainsi que d’autres ressources, à un rythme effréné.
La consommation d’énergie d’Internet n’est limitée que par l’énergie disponible, à moins que l’on impose nous-mêmes des limites.
La plupart des chauffages modernes sont basés en premier lieu sur le chauffage de l’air. Cela semble être un choix évident, mais il y a des alternatives bien plus profitables.
Rafraîchir une pièce en augmentant le flux d’air économise 10 fois plus d’énergie que de refroidir l’air.
Une marmite norvégienne double l’efficacité de n’importe quel type d’appareil de cuisson, car elle réduit le temps sur le feu et limite les pertes de transfert de chaleur
A peu près un quart des éoliennes existantes suffiraient à alimenter autant de vélomobiles électriques qu’il y a d’humains.
Toutes les principales économies d’Europe occidentale comptèrent sur une utilisation à grande échelle des carburants fossiles tels que la tourbe et le charbon.